Pris en charge par la sécurité sociale, les tests dits antigéniques peuvent désormais
être réalisés en pharmacie depuis le 18 octobre et cela sans rendez-vous.

Le prélèvement par écouvillon dans les narines est posé sur une plaquette donnant le
résultat dans un délai de 10 à 30 minutes. Moins sensibles que les tests PCR pour
détecter les faibles doses de virus, les antigéniques peuvent générer des faux
négatifs mais jamais de faux positifs.
Ils sont réservés aux personnes symptomatiques dans les 4 jours après l’apparition
des premiers symptômes, à condition d’avoir moins de 66 ans et ne pas présenter
de risque de développement de forme grave du virus. Concrètement, il faut pour
cette tranche d’âge avoir une absence de cumul de deux maladies ou de la présence
d’un ou plusieurs troubles qui se manifestent en même temps qu’une maladie
primaire comme l’obésité par exemple (Comorbidité).
Enfin ils sont destinés aux cas asymptomatiques dans le cadre d’un dépistage
collectif. Ils ne sont pas destinés aux cas contact.


Pour INDECOSA-CGT cette arrivée tardive des tests antigéniques pose question.
En Allemagne ils ont été utilisés dès mars 2020 dans les maisons de retraite.

Bien que perfectibles sous certains aspects, les tests antigéniques permettent de tester
régulièrement des populations pour y détecter le plus tôt possible l’arrivée du
virus avant qu’il ne se propage. Un test simple et rapide comme celui-ci
n’aurait-il pas évité la surmortalité dans certains EPHAD en France ?

Sans polémiquer, la question mériterait d’être posé aux pouvoirs publics.