INDECOSA CGT demande la mise en œuvre d’un cadre législatif rendant obligatoirement gratuit le parking dans les hôpitaux privés et publics.

Au début des années 2000, est mise en œuvre le principe de la rationalisation des coûts dans le secteur hospitalier.

Une décennie plus tard de ce régime, les premiers hôpitaux en France commencent à rendre leurs parkings payants afin de les rentabiliser. Très rapidement, apparaissent des opérateurs privés (Q-Park, Indigo, Vinci…) et la répartition (et donc la finalité) des revenus générés de cette manière devient très opaque.

Le prix des parkings – et même la nature du public devant payer – est une affaire strictement privée, qui n’est régie par aucun code, aucun texte. Les prix sont donc variables. Certains établissements font payer tout le monde, et même les patients, quand d’autres ne font payer que les visiteurs et les utilisateurs du parking.

Comme beaucoup d’autres organisations, INDECOSA-CGT s’indigne de cette situation. Nombreux sont les exemples où une telle pratique se montre inacceptable. Que les établissements de santé se préoccupent de ne pas servir de parking gratuit dans des ensembles urbains où le stationnement
devient massivement payant, peut tout à fait se comprendre. Mais que l’obligation de payer rejaillisse sur des patients déposés en voiture sur l’établissement de santé (souvent avec un accompagnement des proches) ou sur des usagers venant rendre visite à des proches en cours de soins ne l’est plus du tout.

Nous sommes attachés au principe d’accès le plus large possible à la santé. Cela implique bien évidemment l’accès aux soins mais également l’accès à tout ce qui encadre le soin, tous les services qui sont essentiels aux patients, et qui ne peuvent devenir des prestations réservées aux plus aisés.

Depuis le début des années 2000, un peu avant que les logiques financières ne commencent à s’imposer dans les établissements de santé, se sont également mis en place les principes de la Démocratie Sanitaire, incluant les droits des patients.

Or ceux-ci mentionnent clairement le droit à la qualité des services (incluant l’accueil) comme le droit aux visites. Des droits largement remis en cause par le simple fait que vous ne puissiez pas vous les offrir. Certains établissements atteignent les 30 € par jour de stationnement. Il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup d’empathie pour comprendre que l’accompagnement d’un patient est essentiel. Cela n’est possible qu’à condition de disposer de 900 € par mois pour payer son parking.

Que reste-t-il alors des droits proclamés précédemment ? Le problème n’est pas que ponctuel ou local. On l’a dit, ces pratiques sont variables d’un établissement à l’autre et reposent sur l’absence de textes de loi.

Pour INDECOSA-CGT, il a été souligné que rien de ceci n’est acceptable et qu’il convient de réagir.

Signez et partagez massivement la pétition pour défendre un service public de santé accessible à toutes et tous.

Lien pour accéder à la pétition :

https://chng.it/hfVf7NtNkH